· 

La fin des vacances

 

Le jour s’éteint vite et il n’y a plus d’oiseaux

Quelques souvenirs traînent le long de l’eau

La rivière s’ennuie et l’été s’enfuit

Sur le chemin s’envolent déjà des feuilles jaunies

 

Un chien court dans le pré en aboyant

 Son maître le suit en rêvant

Qui de l’un ou l’autre est le plus heureux ?

Le maître sourit mais il baisse les yeux

 

Il sent un parfum, se souvient d’un coin

 Cherche entre les herbes une fleur fanée

 Et le long des arbres les notes de rien

 D’une mélodie trop écoutée

 

Il pleut sur le viaduc et sur l’église,

 On est passé à l’heure d’hiver,

 Et le vent si triste fait voler la pluie

 Une maison est vide de l’autre côté

 Il n’y a plus de chants, de rires ni de cris

 Dans les rues désertes et dans les cafés

 

Plus de peau dorée, de baisers volés

Plus de routes blanches et brûlantes

De douces nuits tièdes et sensuelles

 

L’automne a tout pris dans son froid moqueur

Et les larmes dans les mouchoirs

Elle aussi, loin d’ici, elle pleure

Et souvent le soir…

Écrire commentaire

Commentaires: 0